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Assemblée nationale : Le groupe « Burkindlim » scrute sa contribution

vendredi 3 février 2017, par Pascal YE

Le groupe parlementaire « Burkindlim » (intégrité), rend compte de son travail à l’Assemblée nationale. Ce jeudi, 2 février 2017 à Ouagadougou, le groupe a fait le bilan de sa participation à la deuxième session parlementaire de l’année 2016 et de la première session extraordinaire de l’année 2017.

On retient qu’au cours de la deuxième session ordinaire de l’année 2016 ou session budgétaire, ce sont 22 lois qui ont été votées dont celles autorisant ratification d’accords, de conventions et/ou de traités. 33 questions orales ont été adressées au gouvernement et des résolutions ont également été adoptées parmi lesquelles, celle portant création de la commission ad’hoc sur la levée de l’immunité parlementaire d’un des leurs pour être entendu par la justice.

C’est également dans la même période qu’ont été mises en place, les deux commissions d’enquête parlementaire sur le foncier urbain et sur les titres miniers.
Selon le président du groupe parlementaire, Issa Barry, la deuxième session ordinaire a aussi vu la participation des députés à différents sessions et ateliers de formation dont les ateliers d’adoption et de validation du plan stratégique de l’Assemblée nationale sur la période 2017-2020, à la mission d’information sur le non-paiement des droits de douanes par l’Office national de Télécommunications (ONATEL).

L’évènement majeur de cette session pour les députés, reste le vote de la loi de finances pour l’exécution du budget, exercice 2017. « Le vote de cette loi a permis à notre pays de se doter d’un budget programme et à être ainsi l’un des premiers dans la sous-région à se conformer à la directive N°06/2009/CM/UEMOA portant lois de finances au sein des pays membres de l’Union. Cette directive qui devait s’appliquer au plus tard le 1er janvier 2012 consacrait entre autre la déconcentration de la fonction d’ordonnateur principal et la programmation pluriannuelle des dépenses ; consacrant ainsi l’avènement du budget en mode programme dans les pays de l’UEMOA », explique le président du groupe parlementaire, Issa Barry.

En ce qui concerne la session extraordinaire, elle a permis d’examiner huit projets de lois. Parmi ceux-ci, on relève la loi portant création d’une fonction publique territoriale au Burkina, celle portant régime juridique applicable aux Fondations, la loi portant création, organisation et fonctionnement de pôles judiciaires spécialisés dans la lutte contre la criminalité et le terrorisme.

Fort du chapelet d’actions à l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire Burkindlim se dit « très satisfaisant » du travail abattu. Selon son président, le groupe n’a pas non plus fait ‘’du béni béni-oui-oui ‘’. D’où sa conclusion qu’« une nouvelle ère » est de mise à l’Assemblée nationale.

Tout en notant que l’année 2016 a connu des « tentatives de déstabilisation » du pays à travers les attaques contre les positions des Forces de défense et de sécurité, les députés ont eu une pensée pieuse pour les victimes avant d’exhorter à une mobilisation contre cette « barbarie humaine ».

Pour Burkindlim, 2017 se présente donc comme une année de défis au cours de laquelle, il est aussi attendu du gouvernement de travailler à relancer l’économie nationale par l’opérationnalisation du Plan national de développement économique et social (PNDES). Ces élus nationaux invitent également les Burkinabè à plus d’ardeur dans le travail pour permettre au pays d’entrer dans une nouvelle ère de développement et de prospérité. Pour cela, il y a, de leur avis, nécessité à relever le défi de la réconciliation nationale dans la vérité et la justice, « gage de paix sans laquelle, nul développement n’est envisageable ».

Pour rappel, le groupe parlementaire « Burkindlim » est composé de l’UNIR/PS, du PAREN, du NTD, de l’ODT, du PDS/Metba, du MDA, de l’UBN, du RDS et fait partie de la majorité parlementaire.

O.L.O
Lefaso.net

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