« Le code électoral prévoit une part importante pour le genre (30% de l’un ou de l’autre sexe) ». Pourtant, les instances du Parlement burkinabè ne comptent pas un pourcentage élevé de femmes. D’où la pertinence de « réviser notre règlement pour mieux prendre en compte le genre ». Mieux, témoigne le Président de l’Assemblée nationale, « en 2019, nous comptons organiser le forum sur le genre pour améliorer la question de la représentativité des femmes ». En attendant, le Président Sakandé exhorte les partis politiques à encourager les femmes et les jeunes à militer dans les formations politiques.
Pour le président du comité ad hoc, Mathieu Ouédraogo : « la question des femmes doit être prise en compte et je crois pouvoir travailler avec mon équipe, composée de 19 membres, pour garder la confiance de l’opinion ». Ce comité a donc dix jours pour présenter son rapport.
A quelques semaines du renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale, les conclusions des travaux de ce comité sont donc très attendues.
Edouard K. Samboe
Ledeputemetre.net